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  • Photo du rédacteurWilliam Griffin

Dinos - Hiver à Paris

Dernière mise à jour : 28 nov. 2022

Vous commencez à sentir un doux vent glacé vous caresser le visage et vous ressortez

l’écharpe que vous a gentiment tricoté mamie Josiane. C’est normal c’est le début de l’hiver

et donc le moment parfait qu’à choisit le pichichi plus communément appelé Dinos pour

revenir avec un album long et complet parfaitement dans le thème : Hiver à Paris.


Parlons d’abord de ce qui saute aux yeux sur cet album avant de parler de la musique en

elle-même : la pochette de l’album. Pour avoir un rendu visuel si réussi, Oumar Samaké

(manager de Dinos) et Dinos ont eu recourt au designer d’ Hermès Octave Marsal. Le résultat est plus qu’une réussite : c’est la représentation de Paris sur fond noir, avec le côté luxueux des beaux quartiers comme le côté précaire de sa banlieue. Bref, un visuel percutant et hivernal mais qu'en est-il de la musique ?



L’album est une réussite, scindé en deux comme pour les deux rives de Paris (rive gauche et

droite) il ratisse un public large et offre de nombreuses fulgurances diversifiées. Une rive

droite pour le grand public avec des morceaux plus punchys & accessibles avec quelques phrases marquantes et des feats cinq étoiles. On retrouve ainsi sur ce début d’album Hamza sur un morceau bien love (comme il sait si bien faire), Ninho sur un morceau ovni où Dinos s’illustre sous différentes facettes (sur une prod de Flem et Amine Farsi !), ou encore Sch et Laylow.


Sur chaque track on sent que Dinos est en parfaite harmonie avec son invité. Que ce soit sur des sons loves comme « Chrome Hearts » avec Hamza ou encore sur « Ma Baby » avec Sch, la connexion semble logique. Que dire des deux collaborations avec Laylow où l’alchimie est complète.

Ne faites tout de même pas l’erreur de rester uniquement sur les feats : en solo Dinos

s’illustre et montre l’entièreté de son talent comme sur « Modus Vivendi » sur la superbe

prod d’Amine Farsi (producteur). Le morceau qu’il ne faut pas louper sur Rive Droite c’est

celui avec la légende vivante du rap français Akhenaton : « L’Univers ne nous voit pas ». Au-

delà du morceau qui est génial : c’est le symbole qui est beau. Dinos écoutait IAM et fait un

feat aujourd’hui avec Akhenaton. Ce morceau symbolise la réussite dont parle Dinos dans

l’album : il passe malgré lui du mec de quartier qui essaye de percer à la star qui devient

bobo.



Parlons maintenant de la partie de l’album pour les lovers déprimés, pour les amateurs de

mélancolie et de tristesse : les fans de Taciturne et d’Imany (albums précédents de Dinos) :

parlons de la rive gauche. Dans la seconde partie de son album Hiver à Paris, Dinos fait plaisir

à sa fan base en développant plusieurs titres dans un univers love comme le super « Par

Amour » produit par twinsmatic et en hommage à Diam’s (morceau de Diam’s du même

nom). Dans cette partie, il met en valeur 2 inivités de marque : Lous and the Yakuza sur

« Future Nostalgia » (produit en partie par flem) avec un morceau très calme et envoutant

mais aussi Laylow sur « triste anniversaire » avec un morceau mélancolique et mélodique

rempli en émotions (encore sur une excellente prod d’Amine Farsi).



Quoique vous aimiez chez Dinos vous trouverez votre bonheur : du rap à texte, de la

mélodie, des émotions… Hiver à Paris surpasse Stamina en se démocratisant sans perdre

l’essence même de Dinos : l’amour et l’émotion dans les textes.

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